La semaine dernière a été mouvementée.

En effet, les marchés financiers aux US et en Suisse ont été mis à rude épreuve.

Aux US :
Tout a commencé avec l’annonce de la mise en liquidation de la Silvergate Bank, le mercredi 08/03 : cette petite banque régionale, très prisée par l’écosystème des cryptomonnaies, a été victime de retraits massifs dans le sillage de plusieurs accidents dans le monde crypto.

Le même jour, une présentation de la Silicon Valley Bank (SVB), spécialisée dans le financement des entreprises de la tech, alerte les investisseurs et les clients, alors même qu’elle devait les rassurer, la banque souffrant du ralentissement de la tech. Ils se ruent sur leurs avoirs et la banque s’effondre en Bourse, la poussant à la faillite.

Pour calmer la panique. La Fed sort l’artillerie financière en offrant des prêts à toutes les banques qui en auraient besoin pour honorer des retraits. Mais les autorités américaines annoncent aussi, le même dimanche, la fermeture d’office de la Signature Bank, 21ème banque du pays et 3ème faillite de la semaine.

En Suisse :
Numéro 2 du secteur bancaire suisse, Crédit Suisse a accumulé les mauvaises nouvelles depuis le début du mois de mars, notamment la perte de l’un de ses actionnaires de long terme et la publication d’un rapport annuel reconnaissant des « faiblesses substantielles » dans ses contrôles internes.
Mais ce sont des déclarations du président de la Banque Nationale urance-vie en France métropolitaine ou dans les Départements et Collectivités d’Outre-Mer pour avoir accès à ce service.

 

Saoudienne (SNB), son principal actionnaire, qui suscitent un vent de panique. Dans une interview donnée le mercredi 17/03, ce dernier assure qu’il n’allait « absolument pas » recapitaliser la banque suisse en cas de problème financier. L’action de Crédit Suisse s’effondre en Bourse (-24,24%) le même jour, les marchés craignant notamment une « ruée bancaire » des grandes fortunes qui ont placé leurs avoirs au Crédit Suisse.

La banque centrale suisse réagit en assurant de son soutien et en s’engageant, dans la nuit de mercredi à jeudi, à prêter jusqu’à 50 milliards de francs suisses (50,66 milliards d’euros) de liquidités à Crédit Suisse. Après la pire séance boursière de son histoire, le groupe bancaire reprend des couleurs le lendemain (+19,15%). Mais les remous se réveillent dès ce vendredi, le groupe chutant à nouveau en Bourse. L’action a clôturé en chute de 8,01%.

Christine Lagarde, a tenté de trouver les mots, vendredi 17/03 : « Le secteur bancaire de la zone euro est résilient, avec de solides positions en capital et en liquidités, que nous pouvons allouer au système financier de la zone euro si nécessaire », a-t-elle déclaré.

Et enfin, après des négociations qui ont duré tout le week-end, UBS, a annoncé acheter la banque Crédit Suisse pour 3,02 milliards d’euros. Et pour solidifier l’ensemble, UBS va bénéficier d’une garantie de quelque 9 milliards de francs suisse du gouvernement qui sert d’assurance si des problèmes devaient être découverts dans des portefeuilles très spécifiques de Crédit Suisse. La Banque centrale accorde par ailleurs une ligne de liquidités allant jusqu’à 100 milliards de francs suisses à UBS et Crédit Suisse.