La gestion ESG, qu’est-ce que c’est ?
 

Les investissements comprenant les critères ESG sont particulièrement appréciés ces derniers temps avec une demande croissante des investisseurs. Mais tout d’abord que signifie ESG ? L’acronyme des critères ESG signifie (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance). C’est-à-dire que les acteurs ayant ce label prennent en considération les critères extra-financiers comme le respect de l’environnement, la parité homme-femme, la qualité du dialogue social, la transparence de rémunération des dirigeants, etc.

Ce sont des critères qui aident à maintenir un bon climat social au sein des entreprises mais sont aussi des indicateurs sur la qualité des investissements, du fait notamment de la consommation énergétique, d’émissions de CO2 et d’autres. Cette méthode de gestion permet entre autres d’éviter au maximum des scandales et controverses liées à un acteur à l’origine d’un accident industriel par exemple ou une polémique médiatisée qui pourrait provoquer une chute vertigineuse du cours comme on a déjà pu l’observer avec certaines entreprises.

 

Elan collectif vers les fonds ISR

En plus de pouvoir investir auprès d’acteurs intégrant les critères d’extra-financiers ESG, vous pouvez choisir des fonds ISR. Ce nouvelle acronyme : ISR, signifie (Investissement Socialement Responsable), le label ISR a été créé à l’aube de l’année 2016 par le Ministère des Finances. Les placements ISR ont pour objectif premier, d’allier performance financière et respect de l’environnement.

Les critères ISR peuvent concerner tous les domaines d’activités et thématiques afin de pouvoir répondre à la demande d’un large panel. Les thématiques d’investissement peuvent être choisies dans l’optique de cibler un ou plusieurs fonds répondant aux critères ISR tout en prenant en compte cette appétence. Les fonds dits ISR sont sélectionnés par une méthode de filtrage positif, c’est-à-dire que ne sont retenus que les entreprises ayant les meilleures pratiques.

La situation économique et sanitaire due au Covid-19 a provoqué un changement plus ou moins radical dans la manière de vivre, de consommer et d’investir. Les mœurs changent peu à peu, on remarque une ouverture d’esprit à de nouvelles pratiques écologiques et environnementales, et une adaptation forte à l’environnement technologique omniprésent.

En effet, l’environnement technologique est très présent au niveau économique et financier avec notamment l’évolution des cryptomonnaies.
La prudence reste de mise avec les cryptomonnaies à cause de l’absence de protection pour l’investisseur mais aussi des variations brusques et soudaines du cours. Par exemple, Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, étant acteur dans la cryptomonnaie, a déjà fait varier le cours du simple au double en quelques heures avec un simple Tweet.

Avec cette demande croissante de « fonds verts » plus respectueux, les entreprises se retrouvent quelque peu incitées à se mettre à la page en adaptant leurs pratiques et ainsi rester attractive auprès des investisseurs.

La pollution est un sujet sensible mais celui du réchauffement climatique prends lui aussi de plus en plus de place dans les critères de sélection des fonds par les investisseurs français et internationaux.

Il existe plusieurs labels et certifications permettant aux investisseurs de reconnaitre un fonds respectueux, ou intégrant une spécificité. Par exemple, on retrouve le « Green Label » qui atteste de l’implication des fonds dans une finance durable et pour la transition écologique ; on retrouve le « Label Finansol » qui se concentre sur la solidarité intergénérationnelle, la lutte contre l’exclusion, la cohésion sociale, etc.

En privilégiant les investissements écologiques socialement responsables, les investisseurs participent à la transition vers une nouvelle ère. Les investisseurs peuvent, à leur échelle, influencer le monde de la finance et continuer de faire évoluer positivement la société.