Depuis la pandémie, l’épargne des français n’a cessé de croître et a mis en lumière leur envie de privilégier les placements socialement responsables.
Les français cherchent à rentabiliser leurs avoirs ainsi mis de côté mais ils souhaitent également être en phase avec les enjeux sociétaux actuels.
 

Alors que leur conseiller et leur proposer ? 

 
Pour répondre à cette problématique et au vu du contexte, il semble nécessaire, voire indispensable, de remettre en avant des solutions et leurs atouts incontournables. L’assurance-vie, le PER qui prend toute sa place à l’heure d’une réforme annoncée des retraites, sans oublier la capitalisation outil de transmission et la prévoyance pour protéger chacun face aux aléas de la vie.
   
En effet, l’assurance-vie reste un très bon produit pour bien rémunérer l’épargne sur le long terme, percevoir des revenus financiers et pallier les performances réduites de certains placements tels que les livrets.
 

1. L’assurance-vie

 
Une réponse à de multiples objectifs
Contrairement aux livrets réglementés, l’assurance-vie n’est pas plafonnée et permet de répondre à différents objectifs :
 
  • La constitution et la valorisation d’un patrimoine ;
  • Le financement de projets : Achat d’un bien immobilier ou financer les études de ses enfants ;
  • La préparation de sa retraite afin d’obtenir des revenus complémentaires ou la prévention de la perte d’autonomie ;
  • La protection de ses proches et la transmission d’un capital en cas de décès.
 
De l’argent disponible et un régime fiscal attrayant en cas de rachats
Les sommes investies sur un contrat d’assurance-vie sont disponibles à tout moment et la fiscalité s’applique uniquement en cas de rachat sur les produits financiers. Il est donc possible d’effectuer des retraits ponctuels pour pallier à un besoin d’argent imprévu ou effectuer des retraits programmés afin d’obtenir des compléments de revenus réguliers.
  
Rappelons l’un des avantages de l’assurance-vie au moment du rachat : Le rachat composé d’une partie de capital et une partie de produit financiers.
La maturité fiscale est atteinte au bout de 8 ans, les gains peuvent alors bénéficier d’une exonération fiscale à hauteur de 
4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune.
  
Plus le contrat prend de l’âge, plus la partie produit financier est importante et plus la fiscalité est favorable car n’oublions pas que la fiscalité est dégressive avec le temps.
 
Depuis l’instauration au 1er Janvier 2018 du prélèvement forfaitaire unique (PFU) et une imposition à 12, 80 % au titre de l’IR, il faut désormais dissocier les versements effectués avant et après le 27/09/2017.
  
Une gestion souple de l’épargne avec un accès à des supports diversifiés
L’assurance-vie est avant tout une enveloppe fiscale qui permet à l‘épargnant de faire le choix des supports d’investissements (fonds euros et/ou unités de comptes) qui lui permettrons de profiter de performances des marchés selon son profil d’investissement.
  
La répartition entre les différents supports peut être modifiée à tout moment via des arbitrages. Des options de gestion peuvent également être mises en place comme notamment le service stop baisse avec retour-UC.
 
Un atout majeur pour la succession 

L’assurance-vie est le seul placement qui possède un cadre spécifique en terme de transmission, c’est un de ses principaux atouts.

 
En effet, c’est le seul placement qui n’entre pas dans la succession. Les capitaux placés sur les contrats d’assurance-vie seront versés, en cas de décès de l’assuré, aux bénéficiaires désignés et ne suivront pas les règles de la dévolution successorale (exceptés pour les primes manifestement exagérées).
   
Les capitaux sont transmis dans des conditions fiscales intéressantes en fonction de plusieurs paramètres, notamment l’âge de l’assuré, la date de souscription du contrat et des versements, ou encore le montant des capitaux perçus.
 

2. Le contrat de capitalisation 

 
Le contrat de capitalisation comme le contrat d’assurance-vie offre une disponibilité de l’épargne avec une fiscalité favorable et une souplesse de gestion.
  
Contrairement à l’assurance-vie, celui-ci ne se dénoue pas car il ne possède pas de clause bénéficiaire et entre dans l’actif successoral en cas de décès.
 
Cependant, le fait de pouvoir le donner est un réel atout. En effet, il peut être transmis en pleine propriété ou en nue-propriété permettant à l’usufruitier d’obtenir des revenus tout en anticipant la transmission.
Autre avantage, le donataire conserve l’antériorité fiscale du contrat.
 

3. Investir ses liquidités sur un Plan Epargne Retraite : Une bonne idée !

 
Les liquidités dormantes peuvent être l’occasion de commencer à préparer et anticiper le sujet de la retraite afin d’obtenir des revenus complémentaires en obtenant une déduction fiscale. Si les capitaux sont bloqués jusqu’à la retraite, il existe néanmoins des exceptions pour l’acquisition de sa résidence principale ou en cas de force majeur (invalidité, surendettement, décès du conjoint, expiration des droits aux chômages …).
Il offre également une souplesse de gestion avec le choix de différents supports d’investissements ainsi qu’un cadre de transmission favorable pour les PER assurance-vie.
 

4. Utiliser ses disponibilités pour alimenter un contrat de prévoyance

 
Enfin, un dernier axe peut être exploré, celui de la prévoyance. En effet, en fonction de la composition du patrimoine, les droits de succession peuvent s’avérer important. La souscription d’un contrat de prévoyance pour couvrir les droits de succession ou maintenir le train de vie de la famille après le décès semble une bonne alternative.
 

5. Pourquoi les épargnants français doivent-ils se « désintoxiquer » du fonds en euros ?

  
Tout simplement pour conserver un minimum de rentabilité de leurs placements et faire face à l‘inflation. Rappelons que le rendement moyen du fonds en euros se situe entre 1% et 1.5%.
  
Pour bien comprendre l’importance de réorienter son épargne de nos jours, il faut revenir sur l’histoire du fonds en euros.
Le fonds en euros est une spécificité française à laquelle nous sommes très attachés. Pourquoi ? Car c’est un placement qui offre un couple simplicité / sécurité / rendement des plus attractifs pour nos clients.
   
Cependant l’environnement de taux bas oblige à revoir son orientation, d’où la recherche de « désintoxication » et il n’est pas évident de trouver un élément de substitution. Nos clients doivent accepter la perte de sécurité au profit d’un rendement plus élevé mais aussi plus erratique. Tout cela au profit d’une meilleure rentabilité sur le long terme.
   
Le long terme étant le principe de base de l’assurance-vie puisque la durée de détention moyenne est de 11 ans selon la FFA. Nous en conviendrons tous, temps long et actions font bon ménage.
   
Source : MMA